L’oasis et son écosystème

L’oasis et son écosystème : un exemple d’intégration environnemental

Dans les oasis, écosystème très particulier, la structuration de l’environnement a permis de développer des activités agricoles en :
• optimisant de manière naturelle les ressources : l’eau, l’espace disponible dans l’oasis, le soleil
• réduisant l’impact :
o du rayonnement solaire, qui fragilise l’équilibre environnemental du fait de son intensité,
o du vent, qui déplace les sols et disperse l’humidité

Le principe est simple, et en même temps ingénieux : créer des niveaux de culture étagés, l’étage le plus élevé étant le plus exposé au rayonnement solaire, et créant une certaine protection à l’étage situé directement sous lui.

3 étages cohabitent ainsi dans l’oasis :
• étage le plus élevé : les feuilles des palmiers dattiers, situées tout en haut du tronc, qui peuvent être à des hauteurs dépassant 20 mètres. Les palmiers dattiers résistent bien au soleil, laissent passer une partie du soleil, et atténuent le vent
• étage intermédiaire : les arbres fruitiers, dont la hauteur se situe entre quelques mètres et 10 mètres maximum. Ils absorbent une partie du rayonnement solaire.
• étage le plus bas : au niveau du sol, se trouvent les cultures maraîchères, oléagineux et autres. Sans les deux niveaux d’arbres situés plus haut qu’eux, leur culture ne serait pas possible du fait de l’intensité du rayonnement solaire, où nécessiterait une quantité d’eau très importante.

Les techniques récentes d’utilisation de l’eau, par exemple le goutte à goutte, permettent de réduire encore les consommations d’eau par rapport à une irrigation traditionnelle. Cela ne modifie pas l’agencement général de l’oasis. L’aspect passif de son agencement, qui une fois mis en place ne nécessite pas d’intervention lourde pour son fonctionnement, est à souligner. Cela en fait un exemple d’intégration environnemental remarquable.

Ce qu’il faut retenir de cet exemple : au niveau environnemental, les solutions :
• simples, c’est à dire ne nécessitant pas de mise en œuvre complexe,
• intégrées, c’est à dire prenant en compte les données environnementales initiales et ne cherchant pas à modifier radicalement et/ou à dominer la nature
• passives, c’est à dire ne nécessitant pas d’interventions récurrentes pour fonctionner
sont efficaces, pérennes et souvent les plus économiques dans la durée

Ces critères sont en garder en mémoire pour ce qui concerne l’aménagement general de notre environnement, que ce soit en milieu urbain ou rural.

Imprimer

Laisser un commentaire

Fermer le menu
Your Name *
Your Email *

Subject

Your Message